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Article - Dépasser les dialogues de sourds

Est-il nécessaire que l’autre ait tort pour que j’aie raison ?

C’est le difficile chemin de la prise de conscience et de la réflexion qui est sollicité par nos actualités politiques, citoyennes, sociétales, sociales, entrepreneuriales.

La prise de conscience résulte de chemins souvent abrupts, parfois brutaux et ardus.

N’a-t-elle pas pour finalité, non pas de choisir son camp, mais de pouvoir réfléchir, c’est à dire de faire fléchir nos propres convictions, pour y laisser entrer d’autres points de vue, d’autres sensibilités?

L’alerte « brute » me paraît souvent nécessaire mais toujours insuffisante pour corriger une trajectoire.

L’alerte nous invite à pouvoir penser autrement, ne la réduisons pas à choisir son camp, à dire qui a tord et qui a raison !

L’enjeu du dépassement du « dialogue de sourds » est de retrouver notre capacité à élaborer notre futur. Une bonne nouvelle : il n’y a de pire sourd que ce celui qui ne veut pas entendre !

Chercher à avoir raison peut nous amener jusqu’à chercher à avoir raison de l’autre... c’est la logique à laquelle conduit une conception du dialogue réduite à l’exercice d’un rapport de force.

Loin de moi l’idée que le rapport de force n’est pas nécessaire mais en revanche une claire conscience qu’il n’est pas suffisant lorsque le futur est en jeu.

C’est une question de volonté : que veut-on ? Avoir raison pour exister ou exister pour exposer ses raisons ? Je ne sais pas si j ‘ai raison mais je peux vous exposer les raisons pour lesquelles je développe ce point de vue. Voilà à mes yeux dans cette deuxième option l’enjeu du dialogue : comprendre et se faire comprendre pour s’accorder.

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Que le courage des lanceurs d’alerte ne nous dispense pas de réfléchir !

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